Les perles, parcours d’un joyau
La perle autour de la Méditerranée
On trouvait déjà des perles à la préhistoire. Mais ses traces sont plus nombreuses dans l’Antiquité. Chez les Romains, on les appelait les larmes d’Aphrodite. Les familles romaines patriciennes achetaient quelques perles à chaque anniversaire de leur fille pour qu’à leur majorité elles aient un collier complet.
Dans l’ancienne Égypte, la perle mère a été utilisée en art décoratif vers 4000 ans avant J-C, bien que l’exploitation des perles fines ne soit devenue une pratique qu’aux alentours de -500 avant J-C.
Pour la petite anecdote : la reine Cléopâtre comptait donner le repas le plus faste jamais réalisé. Elle avait juste à ses pieds, une immense vasque contenant du vinaigre. Antoine, le général romain, lui assura qu’elle ne pourrait jamais gagner son pari, que les festins romains surpassaient tout ceux du monde connu. Cléopâtre s’amusa de la situation et ôta l’une de ses boucles d’oreille de perle, d’une valeur supposée de 10 millions de sesterces, et elle immergea le bijou dans le vinaigre. La perle se dissout dans le vinaigre. La reine gagna son pari.
Les perles, ailleurs dans le monde
Les Chinois, il y a déjà 2000 ans, introduisent des statuettes de Bouddha dans les huitres en guise de nucleus. Les Araméens eux places des petites figurines en terre cuite de forme animale. Il faut savoir que lorsqu’on introduit un corps étranger dans une huître (que l’on nomme le nucleus), le coquillage réagit en entourant ce dernier de nacre. Le tout forme la perle.
En Amérique du Nord, les Native American ont utilisé aussi les perles qu’ils cherchent dans les lacs et les grands fleuves. Les premiers conquistadores et les Occidentaux plus tard échangèrent avec les Indiens de la verroterie contre ces perles.
Vers l’utilisation moderne de la perle
Ce sont les colons espagnols et français qui ont commencé à ramener des perles d’eau douce, ramassées dans les lacs et les fleuves. Ils ont très vite développer un commerce en Europe, grâce à la qualité des perles et leur quantité. Les perles d’eau de mer aussi ont été commercialisée, mais on les trouve davantage dans les Caraïbes. Comme à cette époque on ne faisait guère d’élevage, la pollution et la surexploitation a tari la source d’huitres perlières.
On utilise les perles pour des bijoux, mais aussi des boutons de manchettes ou de robe. On exporte des milliard de pièces partout dans le monde. Mais rapidement, vers la moitié du XXe siècle, l’industrie plastique a pris le pas sur l’industrie traditionnelle. Partout où l’on utilisait la perle, on utilise à présent du plastique.
Dès le début du siècle, les Japonnais découvrent la culture de la perle. Le nom le plus connu est Kokichi Mikimoto, qui parvient à imposer la perle de culture dans le monde entier. Le coût de la perle à diminué grâce à lui, permettant à des millions de femme dans le monde de profiter des bijoux en perle, et plus seulement aux aristocrates. Il a aussi permis de rendre moins dangereux le travail des exploitants, qui plongeaient sans sécurité, et le moindre gâchis des ressources naturelles en huître.
Critères de beauté des perles
On peut jugé de la qualité et de la beauté d’une perle selon 6 critères : la nacre, la brillance, la surface, la forme, la couleur et la dimension. Voyons de près les plus importants.
La nacre des perles de culture :
La qualité de la nacre détermine le lustre d’une perle. La nacre est la matière même dans laquelle la perle est formée. Les perles que vous devez acheter se trouve dans la catégorie bonne qualité. Voici trois critères pour s’y retrouver :
Nacre de très bonne qualité : si la couche de nacre est assez uniforme et assez épaisse, vous ne pouvez voir le nucleus, ou alors une ombre seulement, ce qui peut être considéré comme donnant du caractère à une perle.
Nacre terne : La couche de nacre est trop fine ; on aperçoit le nucleus au centre. Du coup la perle est plus sombre, moins transparente.
Nacre pauvre, ressemblant aux perles en plastique : la couche de nacre est si fine, qu’on perd les reflets et la brillance.
Le lustre des perles
Le lustre est un indice de réflexion. Il permet de comparer les reflets de la lumière à travers les différentes couches de nacre, formées autour du nucleus. Plus une perle est de qualité, plus il y aura de reflets à sa surface. Une perle terne est de piètre qualité.
La surface des perles :
La surface d’une perle se doit d’être la plus lisse et la plus propre possible. Toutefois, étant un produit naturel, il y aura forcément de minuscules défauts sur chaque perle. C’est un parfait signe de son authenticité. Quelques défauts n’ont pas d’importance, mais vous les multipliez, plus la perle perd de sa valeur et de sa beauté.
Chaque perle est identique. Pour les comparer, l’œil suffit en général, mais le mieux est de s’armer d’une bonne loupe. Pour des perles satisfaisant les critères de qualité, il faut s’assurer que les défauts ne vont pas jouer sur la durée de vie de la perle. Une micro-fissure par exemple nécessite un examen de le perle plus poussé. Non détecté, la fissure peut s’élargir, conduisant au craquellement de la perle.
• Rayures qui affectent le lustre ou la couleur de la perle.
• Creux et trous qui perturbent la couleur de la perle
• Bosses et légères bulles en relief sur la surface de la nacre.
• Fissures ressemblant à des craquellements lorsque la nacre n’est pas assez épaisse.
La couleur de la perle
Contrairement à d’autres gemmes, la couleur ne joue que très peu sur la valeur d’une perle. Elle est et restera avant-tout une question de goût. On choisit la couleur en fonction de l’origine géographique que l’on préfère, ou pour assortir à un teint de peau. Les dames au teint clair préfèrent les perles aux reflets rosé. Celles au teint mat ou noir choisissent les reflets crèmes. Ces questions de goûts ne sont pas des règles immuable, car il faut en premier lieu laisser la spontanéité du plaisir et de la nouveauté. Après tout, si un bijou parfois aide à forger notre identité, c’est en en portant qu’on les accorde à notre personnalité.
Les perles : histoire et critères
/dans Histoire /par Wiki BijouxLes perles, parcours d’un joyau
La perle autour de la Méditerranée
On trouvait déjà des perles à la préhistoire. Mais ses traces sont plus nombreuses dans l’Antiquité. Chez les Romains, on les appelait les larmes d’Aphrodite. Les familles romaines patriciennes achetaient quelques perles à chaque anniversaire de leur fille pour qu’à leur majorité elles aient un collier complet.
Dans l’ancienne Égypte, la perle mère a été utilisée en art décoratif vers 4000 ans avant J-C, bien que l’exploitation des perles fines ne soit devenue une pratique qu’aux alentours de -500 avant J-C.
Pour la petite anecdote : la reine Cléopâtre comptait donner le repas le plus faste jamais réalisé. Elle avait juste à ses pieds, une immense vasque contenant du vinaigre. Antoine, le général romain, lui assura qu’elle ne pourrait jamais gagner son pari, que les festins romains surpassaient tout ceux du monde connu. Cléopâtre s’amusa de la situation et ôta l’une de ses boucles d’oreille de perle, d’une valeur supposée de 10 millions de sesterces, et elle immergea le bijou dans le vinaigre. La perle se dissout dans le vinaigre. La reine gagna son pari.
Les perles, ailleurs dans le monde
Les Chinois, il y a déjà 2000 ans, introduisent des statuettes de Bouddha dans les huitres en guise de nucleus. Les Araméens eux places des petites figurines en terre cuite de forme animale. Il faut savoir que lorsqu’on introduit un corps étranger dans une huître (que l’on nomme le nucleus), le coquillage réagit en entourant ce dernier de nacre. Le tout forme la perle.
En Amérique du Nord, les Native American ont utilisé aussi les perles qu’ils cherchent dans les lacs et les grands fleuves. Les premiers conquistadores et les Occidentaux plus tard échangèrent avec les Indiens de la verroterie contre ces perles.
Vers l’utilisation moderne de la perle
Ce sont les colons espagnols et français qui ont commencé à ramener des perles d’eau douce, ramassées dans les lacs et les fleuves. Ils ont très vite développer un commerce en Europe, grâce à la qualité des perles et leur quantité. Les perles d’eau de mer aussi ont été commercialisée, mais on les trouve davantage dans les Caraïbes. Comme à cette époque on ne faisait guère d’élevage, la pollution et la surexploitation a tari la source d’huitres perlières.
On utilise les perles pour des bijoux, mais aussi des boutons de manchettes ou de robe. On exporte des milliard de pièces partout dans le monde. Mais rapidement, vers la moitié du XXe siècle, l’industrie plastique a pris le pas sur l’industrie traditionnelle. Partout où l’on utilisait la perle, on utilise à présent du plastique.
Dès le début du siècle, les Japonnais découvrent la culture de la perle. Le nom le plus connu est Kokichi Mikimoto, qui parvient à imposer la perle de culture dans le monde entier. Le coût de la perle à diminué grâce à lui, permettant à des millions de femme dans le monde de profiter des bijoux en perle, et plus seulement aux aristocrates. Il a aussi permis de rendre moins dangereux le travail des exploitants, qui plongeaient sans sécurité, et le moindre gâchis des ressources naturelles en huître.
Critères de beauté des perles
On peut jugé de la qualité et de la beauté d’une perle selon 6 critères : la nacre, la brillance, la surface, la forme, la couleur et la dimension. Voyons de près les plus importants.
La nacre des perles de culture :
La qualité de la nacre détermine le lustre d’une perle. La nacre est la matière même dans laquelle la perle est formée. Les perles que vous devez acheter se trouve dans la catégorie bonne qualité. Voici trois critères pour s’y retrouver :
Nacre de très bonne qualité : si la couche de nacre est assez uniforme et assez épaisse, vous ne pouvez voir le nucleus, ou alors une ombre seulement, ce qui peut être considéré comme donnant du caractère à une perle.
Nacre terne : La couche de nacre est trop fine ; on aperçoit le nucleus au centre. Du coup la perle est plus sombre, moins transparente.
Nacre pauvre, ressemblant aux perles en plastique : la couche de nacre est si fine, qu’on perd les reflets et la brillance.
Le lustre des perles
Le lustre est un indice de réflexion. Il permet de comparer les reflets de la lumière à travers les différentes couches de nacre, formées autour du nucleus. Plus une perle est de qualité, plus il y aura de reflets à sa surface. Une perle terne est de piètre qualité.
La surface des perles :
La surface d’une perle se doit d’être la plus lisse et la plus propre possible. Toutefois, étant un produit naturel, il y aura forcément de minuscules défauts sur chaque perle. C’est un parfait signe de son authenticité. Quelques défauts n’ont pas d’importance, mais vous les multipliez, plus la perle perd de sa valeur et de sa beauté.
Chaque perle est identique. Pour les comparer, l’œil suffit en général, mais le mieux est de s’armer d’une bonne loupe. Pour des perles satisfaisant les critères de qualité, il faut s’assurer que les défauts ne vont pas jouer sur la durée de vie de la perle. Une micro-fissure par exemple nécessite un examen de le perle plus poussé. Non détecté, la fissure peut s’élargir, conduisant au craquellement de la perle.
• Rayures qui affectent le lustre ou la couleur de la perle.
• Creux et trous qui perturbent la couleur de la perle
• Bosses et légères bulles en relief sur la surface de la nacre.
• Fissures ressemblant à des craquellements lorsque la nacre n’est pas assez épaisse.
La couleur de la perle
Contrairement à d’autres gemmes, la couleur ne joue que très peu sur la valeur d’une perle. Elle est et restera avant-tout une question de goût. On choisit la couleur en fonction de l’origine géographique que l’on préfère, ou pour assortir à un teint de peau. Les dames au teint clair préfèrent les perles aux reflets rosé. Celles au teint mat ou noir choisissent les reflets crèmes. Ces questions de goûts ne sont pas des règles immuable, car il faut en premier lieu laisser la spontanéité du plaisir et de la nouveauté. Après tout, si un bijou parfois aide à forger notre identité, c’est en en portant qu’on les accorde à notre personnalité.
Les différents types de perles
/dans Pierres précieuses /par Wiki BijouxLes Perses les nommaient les larmes des dieux. Les chinois, y voyaient l’œuvre magique de la rencontre entre l’eau et le clair de lune. Les Grecs imaginaient leur naissance lors de la rencontre entre une goutte d’eau, l’eau de la rivière et une huître flottant au grès des courants. Vous l’aurez reconnue, il s’agit de la perle qu’aujourd’hui on retrouve dans la plupart des catalogues de joaillerie. Faisons un tour d’horizon des différents types de perles.
La perle d’eau douce
Bague en perle d’eau douce
D’abord cultivées par les Chinois aux alentours de 1200, la perle se cultive aussi dans les moules de rivières. Comme nucleus (agent irritant responsable de la formation de la nacre), ils inséraient de la boue, mais aussi de l’os et même du bois et du métal dans les coquillages. Aujourd’hui, ce type de perle représente entre 400 et 900 tonnes par an.
Cette variété de perle offre une diversité de formes et de tailles (entre 2 et 13 mm) qui leur assure la longévité. Il y en a en abondance, et d’une qualité très raffinée à des perles sans lustre. La Chine devient le premier producteur de perles Akoya et de perles d’eau douce, suite à l’échec de leur concurrent Japonais.
Akoya : les perles
Perle Akoya
D’abord japonaises, d’où leur nom, les perles Akoya sont plutôt petites en taille (entre 2 et 9 mm). On en trouve une grande proportion de perles jaunes, vertes et crème. Mais un procédé de blanchissement les rendent blanches, argentées, champagne ou tirant sur le rose. Il ne faut pas se laisser abuser : il s’agit d’un traitement blanchissant auquel on ajoute une teinture. Le but étant de rendre la couleur de la gemme plus uniforme.
Les perles des mers du sud
Perle des Mers du Sud
Ces perles ont l’avantage d’être nobles. Les perles sont souvent saine, avec un manteau de nacre plutôt épais de sorte que leur lustre et leur couleur sont de très bonne qualité : nul besoin de les colorer ou de les traiter. Dans le temps, elles sont parmi les plus durables des perles. tous ces critères font d’elles les reines des perles ou même mieux, les perles des reines. Serties sur les bijoux, ils en deviennent somptueux.
Au niveau des couleurs, les perles des Mers du Sud vont du blanc à l’argent. De l’or au vert en passant par le crème, le rose, le champagne et même le bleu.
Les perles australiennes, polynésiennes, indonésiennes et philippiennes
Collier avec perle noire de Tahiti
Ce sont des perles que l’on peut classer dans la catégorie des perles foncées. Grises anthracite, parfois d’un noir ténébreux, d’autre fois couleur bronze ou gris argenté, ou même brun pourpre, leurs nuances sont infinies. Les perles les plus célèbres sont les perles de Tahiti, ou les perles des îles Gambier ou encore celles des îles Cook à la Polynésie Française. De technique japonaise, la culture de ses perles donnent des gemmes à la qualité extraordinaire depuis le milieu du XXe siècle.
De plus en plus prisées, ces perles ont su conquérir le cœur de nombreuses femmes à travers les décennies. Leur beauté inspire encore les joailliers qui travaillent à des bijoux uniques.
Aujourd’hui, l’Australie, l’Indonésie et les Philippines sont les grandes productrices de perles des Mers du Sud. Tahiti et la Polynésie sont les premiers producteurs mondiaux de perles de qualité.
Le diamant : comment reconnaître sa juste valeur ?
/dans Pierres précieuses /par Wiki BijouxSi l’on veut comprendre le diamant à sa juste valeur, il faut avant tout comprendre qu’aucun diamant n’a son jumeau. Chaque diamant est unique. La seule autre valeur à laquelle on accorde cette unicité est l’être humain. Leur destination, leur origine, leur gestation au sein de la Terre font du diamant une pierre unique qui correspond si bien à nos goûts en matière de joyau. Mais au-delà de son pouvoir d’attraction, il existe quatre critères pour évaluer un diamant : les 4C en anglais, pour carat (le poids), colour (couleur), clarity (la pureté) et cut (la taille).
Le poids d’un diamant
Les gemmes et le carat
Le carat (ct) est l’unité de poids pour peser les gemmes. Un carat équivaut à 200 mg, soit 0,20 grammes. Ainsi, il faut 5 carats pour faire un gramme. Plus une pierre est lourde, plus elle acquière de valeur. L’unité de mesure provient de l’hébreu kharouv ou de l’arabe kharoub ce qui signifiait respectivement caroubier ou cornes. Les cornes ou les fèves de caroubier permettaient d’avoir un étalon de masse (une valeur référence).
Les diamants et les points
Bague sertie de 3 diamants, 0,28 carats
Pour évaluer un diamant, on parle parfois aussi de points. Un diamant d’un carat correspond à 100 points que l’on peut diviser au besoin. Par exemple, un diamant de 50 points correspond à un demi carat. Un diamant de 25 points représente un ¼ de carat soit 0,05 grammes.
Le poids et la rareté du diamant
Lorsque vous vous renseignez sur un diamant, un bijoutier présente toujours la pierre en gramme ou en carat, et aussi le prix au carat. Il faut savoir que la règle qui s’applique dans le diamant est la suivante ; plus une pierre est grosse, plus elle est rare. Du coût, une pierre qui pèse deux fois plus qu’une autre, voit son prix facilement multiplié par 5. Comme tout produit, les diamants dépendent des lois du marché : l’offre et de la demande. Les prix du carat peuvent fluctuer en fonction du nombre de personne recherchant des diamants et de la production des mines.
La couleur du diamant
Le diamant blanc
Plus un diamant est considéré comme blanc, à savoir sans aucune couleur, plus il est rare. Très peu de diamants relèvent d’un blanc pur, et l’œil humain sans outil est incapable de les reconnaître. Un diamant légèrement coloré n’en reste pas moins beau, mais il est bien moins cher qu’un diamant pur. Il n’y a pas que la valeur du diamant à prendre en compte, mais ses goûts propres.
Le diamant de couleur
Les diamants de couleur sont aussi rares, voire davantage, que les diamants blancs. Plus un diamant de couleur est uni, plus il a de valeur. On recense des diamants de toutes les couleurs du spectre lumineux et aussi des diamants noirs. La grande majorité des diamants colorés tirent vers le jaune, le rouge pur (de la même teinte que le rubis) étant la couleur la plus rare.
Bague sertie de diamants noirs
Les normes de couleur du diamant
Pour simplifier le classement des diamants, voici les 8 catégories du Gemological Institue of America qui permettent de classer un diamant :
La pureté du diamant
Vocabulaire
Le givre est une petite brume qui voile la pierre
Le piqué est une point de couleur enfermé dans la pierre. Il n’affecte pas la brillance.
La plume est un corps gazeux qui fournit un côté opaque à la pierre.
La fêlure est simplement une ligne de faille dans la pierre.
Toutes ces particularités s’appellent des inclusions.
Le diamant et ses inclusions
La carte des inclusions, et la taille de celles-ci, donnent plus ou moins de valeur au diamant, toujours selon le principe de rareté. Certaine inclusion perturbent à peine la beauté du diamant, d’autres le dévalorisent. Par exemple, un piqué en bordure de pierre est moins gênant qu’en son cœur, on parle alors de « piqué intelligent » ou de « piqué discret ».
Les inclusions se forment lors de la cristallisation du diamant, où se retrouvent piégés des liquides ou du gaz. Rares sont les pièces sans aucune inclusion, sauf dans les diamants artificiels. La pureté à la loupe signifie qu’un professionnel, armé d’une loupe grossissante dix fois, n’a pas été capable de détecter la moindre inclusion. Moins le diamant est pur, plus il perd de valeur.
La taille du diamant
C’est au lendemain de la Première Guerre mondiale que Marcel Tolkowsky explique dans un traité les dimensions parfaites pour un diamant. L’idéal, est de choisir la taille tout en gardant le maximum de brillance. La taille à 58 facettes répond à cette attente. Encore aujourd’hui, c’est la forme la plus répandu dans le monde. Une mauvaise taille diminue parfois jusqu’à la moitié de l’éclat de la brillance. On dit alors qu’un diamant à un « brillant laxe », qu’il ne brille pas plus que de la vulgaire verroterie.
Bague or blanc diamant
Le Diamant, certificats et identités
/dans Fabrication /par Wiki BijouxLes diamants : qu’est-ce qu’un certificat ?
Voici quelques exemples :
Le Gemological Institute of America, situé à New York, Los Angeles ou SantaMonica. Le GIA est un centre de formation pour gemmologistes. Sa réputation internationale permet de délivrer des certificats reconnus et valables dans le monde entier.
En Europe, il existe le HRD (Hoge Raad Voor Diamant) à Anvers en Belgique. Mais aussi la Confédération Internationale de la Bijouterie, Joaillerie et Orfèverie (CIBJO). Les normes européennes sont harmonisées grâce à ce dernier organisme. Toujours dans le but de rendre le marché du diamant plus clair et plus sûr.
En France, le Laboratoire de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris (CCIP) a été le premier laboratoire au monde à émettre des certificats sur la pureté des pierres, et le rapport à leur valeur. Ces normes et sa réputation en font un incontournable sur le marché français. Il est clairement avantageux que cette institution soit tenue par un service public. Il faut compter environ 150 euros pour une pierre d’un ou deux carats, et une attente de huit jours. Son adresse est au 2 Place de la Bourse, dans le deuxième arrondissement à Paris.
Attention à garder la valeur esthétique du diamant !
Les professionnels ont normalement sur eux les titres de certifications des diamants. Il suffit de leur demander pour les pièces très onéreuses comme cette bague diamant ou ce pendentif or et diamant.
Encore quelques points !
L’orfèvre, avant de débuter la taille d’une pierre brute, est obligé de penser à la valeur de la pierre en amont. Pour savoir si la pierre gardera sa valeur après la taille. Ainsi il ne privilégiera pas seulement les critères esthétiques ou l’originalité de la taille, mais surtout la valeur du diamant.
Lorsque vous ferez votre choix. N’oubliez pas de vous renseignez sur la valeur d’un diamant, mais laissez-vous guider surtout par votre goût, votre intuition, et l’envie de faire plaisir.
Les différentes tailles de diamant
/dans Histoire /par Wiki BijouxSi vous regardez les vitrines des bijouteries et que vous devez choisir un diamant pour vous-même, à offrir ou mieux, pour habillé une alliance ou une bague de fiançailles. Le choix n’étant pas forcément facile, voici quelques informations sur les différentes tailles du diamant pour mieux comprendre le diamant.
Les tailles classiques
La taille « princesse » : la tendance forte
Diamant « princesse »
À 49 facettes, cette taille est assez récente. Elle se distingue des autres tailles de diamant par son architecture très construite qui donne un style franc et accrocheur à la gemme. C’est une taille qui ira très bien aux bijouxd’aujourd’hui, tendances, au visuel épuré : bagues en or blanc par exemple.
La taille du diamant dite « en rose »
Il s’agit d’un diamant rond en dôme, avec une unique couronne. Le dôme comprend toutes les facettes triangulaires. Le fond du diamant est plat, la culasse n’existe plus.
Les tailles 8/8 et 16/16
Les facettes sont réparties de façon équivalente au-dessus et en dessous de la pierre. Généralement de la taille d’une tête dépingle, ces gemmes sont utilisées dans les pavages et sur les pièces d’horlogerie.
La taille du diamant dite « brillant » : la tradition
Diamant taillé façon « Brillant »
C’est l’inénarrable taille à 58 facettes que l’on retrouve souvent aujourd’hui. La forme s’applique aux diamants ronds mais aussi en forme de goutte (taille en poire), aux diamants ovale, cœur ou marquise. Cette taille est jugé par bien des orfèvres comme étant la meilleur taille pour souligner le brillant du diamant.
La taille dite « à degré »
Elle concerne la taille émeraude, la taille baguette et la taille carrée. La taille émeraude rencontre un franc succès aux Etats-Unis, car elle est très transparente, avec ces quatre coins en biseau. La taille baguette est aplatie et comprend peu de facettes. On l’utilise essentiellement dans les montages en escalier.
Les tailles dites avec fleur
Sunflower
Diamant en « Sunflower »
Cette taille est formé de 43 facettes dans le but de reproduire l’éclat particulier du tournesol. Les angles inhabituels renvoient la lumière de façon spectaculaire.
Dahlia
Ovale à 12 côtés, la taille se compose d’un total de 63 facettes. Le diamant taillé de cette manière reflétera mieux la lumière, tout en conservant le côté naturel ce qui fait ressortir la beauté brut du diamant. La symétrie de la taille rappelle la fleur dont elle partage le nom.
La taille Marigold
La marguerite est reproduite dans cette taille par 73 facettes. Un jeu de reflets et de miroirs enchanteur est obtenable sur une large table, grâce à la simplicité de la taille.
Fire Rose
Diamant de taille « Fire Rose »
Cette taille à la particularité de convenir aux bijoux classiques au même titre que les tailles vues plus haut. 61 facettes pour former un dessin hexagonale, non s’enrappeler la France. L’ensemble ressemble à la rose de feu, symbole d’amour et de passion. Sertie sur une bague en or jaune, la gemme n’en devient que plus grandiose encore.
Zinnia
Comme la fleur éponyme, la taille se morcelle en de nombreuses petites facettes d’un nombre variant en fonction de la pierre.
Finalement, quelle taille vous convient le mieux ? Etes-vous classique ou fantaisie ?
Le saviez-vous ?
La couronne est la partie du haut de la gemme. La culasse est la pointe en bas qui n’est plus visible une fois le diamant serti à un bijou.
Au début de la Joaillerie, les tailles de diamant étaient toutes similaires : 13 facettes sur la couronne, 9 sur la culasse. C’est grâce à Mazarin que naquit la taille 32 facettes.
Le plus gros diamant du monde est le Golden Jubilée, découvert en 1985 enAfrique du Sud. 545,67 cts, pour une couleur fancy yellow Brown. Aujourd’hui serti sur la couronne impériale de Thaïlande, il est assez difficile de le contempler de ses propres yeux.
Le « Golden Jubilee »
Les premières boucles d’oreille pour un bébé, comment choisir
/dans Familles de bijoux /par Wiki BijouxVous allez bientôt chercher des boucles d’oreille pour enfant ?
Voici quelques conseils pour bien choisir sa première paire de boucles d’oreille.
Boucles d’oreille enfant, privilégiez l’or !
Non pas qu’une petite fille ai déjà des goûts de luxe en ce qui concerne les bijoux, mais des boucles d’oreille en or, qui est un métal inaltérable, ne risque pas de provoquer d’allergie ou d’infection du lobe, donc est très bien supporté par les enfants qui viennent de se faire percer les oreilles.
Les styles de boucles oreilles enfant.
Les plus répandues des boucles d’oreille enfant sont les boucles d’oreille en forme de fleur, d’animaux, ou d’autres symboles. Celles-ci sont souvent agrémentées de laque pour y qu’il y ai de la couleur ou simplement en or jaune ou blanc.
Les boucles d’oreille dormeuses sont également très prisés pour les petites filles.
Aujourd’hui aussi portées et appréciées par les femmes, elles furent inventées pour les petites filles. Les boucles d’oreille dormeuses, comme leur nom l’indique, étaient autrefois portées pour éviter que le trou dans le lobe de l’oreille ne cicatrise durant la nuit.
L’atout de ces boucles d’oreille, hormis leur aspect esthétique, est qu’elles ne se perdent que très rarement grâce à leur système de fermeture.
Boucles d’oreille enfant: les imperdables.
Si vous préférez des boucles d’oreille puces, il existe aujourd’hui certains modèles avec d’une tige à vis. La poussette se visse alors sur la tige, rendant moins probable que votre jolie petite tête blonde ou brune perde ses boucles d’oreilles.
Et le perçage des oreilles dans tout ça ?
La majorité des bijouteries propose le perçage des oreilles.
Dans quelques bijouteries on peut vous proposer de percer les deux oreilles en même temps pour les petites filles. Cela évite pour l’enfant l’appréhension de la deuxième oreille à percer.
Pour que le perçage d’oreille soit indolore, il est possible de se procurer en pharmacie des pommades anesthésiante à appliquer avant le perçage.
Juste après le perçage des oreilles, les boucles d’oreille en place sont des prothèses que l’enfant va garder autour de trois semaines. Il faut désinfecter tous les jours et les tourner souvent, le temps de la cicatrisation.
Comment vendre vos bijoux
/dans Divers /par Wiki BijouxEssayer de vendre vos bijoux? Vous avez peut être eu l’expérience d’essayer de vendre à des endroits avec des annonces, «le plus haut prix payé pour vos diamants! », « Estimations gratuites! ». Était le prix de l’offre dans une catégorie tout à fait différent du prix que ce que vous l’avez acheté? Pourquoi pensez-vous de ces évaluations sont libres? Quand quelqu’un est un acheteur, il ne peut pas avoir une évaluation impartiale. Il veut acheter vos bagues, bracelets, colliers… pour le prix le plus bas possible.
Beaucoup de gens veulent savoir où est le meilleur endroit pour vendre leurs bijoux. Bien qu’il existe de nombreuses options, si vous voulez maximiser le prix de vente, vous êtes probablement le meilleur pour mettre vos bijoux aux d’enchères, ou de l’inscrire dans une petite annonce. Mettre aux enchères des bijoux pour les particuliers sur eBay est très compliqué et très concurrentiel. Entre les frais et la sécurité nécessaires pour faire l’affaire, il pourrait ne pas être le meilleur pari. eBay semble plus adapter avec d’autres catégories.
Peu importe la manière dont vous les vendez, assurez-vous de savoir ce que vos bijoux valent en faisant une estimation par un professionnel totalement indépendant. L’acheteur qui ne sera pas suffisamment informé sur les détails du bijoux ne l’achètera pas, il faut gagner sa confiance afin que la vente se déroule de la meilleure manière possible.
Origines de bijoux anciens
/dans Histoire /par Wiki BijouxLes origines exactes des bijoux d’occasion peut être difficile à déterminer. Il n’y a pas moyen de savoir si une bague en or a été faite en Italie ou en Espagne, sauf si le bijou est marqué d’un poinçon qui détermine le pays d’origine. En fait, il y avait des dizaines de pays fabriquant de bijou.
Si vous êtes intéressé dans la collecte ou la revente de bijoux ancien en or , nous vous conseillons d’acheter uniquement auprès de sources dignes de confiance comme notre site bijoux d’occasion.
L’ achat de bijoux anciens, ou de toute antiquité, peut être délicat. « Il y a beaucoup de faux et les faussaires », et il faut une certaine connaissance à propos de la matières, les pierres et l’histoire. dans tout cela, « Méfiez-vous des achats non réfléchis, en particulier avec des antiquités et des bijoux anciens. »
Comment tester vos bijoux or a la pierre de touche.
/dans Divers /par Wiki BijouxLe test de l’or est essentiel pour pouvoir définir la valeur de vos bijoux or ou d’un objet en or. Il existe plusieurs méthodes pour expertiser l’or.
Le plus classique et suivant le plus pratiqué est l’essai a la pierre de touche, une méthode reconnue depuis des siècles pour son efficacité, elle est de loin la technique la plus usité du fait de sa simplicité, sa rapidité et sa fiabilité.
Cette technique est toujours efficace pour les bijoux or. Le procédé consiste à frotter une partie du bijou sur une pierre de touche ou une pierre noire. Cette dernière doit être dure et rugueuse.
La particule métallique laissée sur la pierre est ensuite soumise au test à l’acide et c’est suivant la réaction de cet acide que le testeur déduira si le bijou est véritablement en or ou non. Il sera également en mesure de supposer, d’une manière approximative certes mais tout de même proche de la réalité, la proportion d’or contenu dans le bijou. Pour une mauvaise qualité d’or, il faudra répéter la procédure. Toutefois, il faut se méfier du test par pierre de touche car il doit être conforté par la présence des poinçons surtout avec l’or 8 et 9 carats qui s’avère plus difficile à tester.
Le prix de l´or
/dans Histoire /par Wiki BijouxEntre -560 et -547 av. JC.il se produit la véritable première émission de pièces d’or de masse sous Crésus, Roi de Lydie. Ces pièces-là servent progressivement en dehors du palais pour les transactions particulières et le commerce de détail. Subséquemment, la «monnaie or» s´amplifie en Perse, en Grèce centrale, et partout l´ancien monde. D´après cette date l’or a été toujours utilisé comme monnaie en Occident, jusqu’à la date de 1973, où il fut démonétisé et la monnaie dématérialisée dans le cadre de la réforme du SMI (système monétaire international) requise par les Américains.
En 1941, une première nucléosynthèse artificielle de l’or consiste à bombarder du mercure avec des neutrons. Cependant les isotopes d’or obtenus restent tous radioactifs et en plus l´élevé coût de production immobilise cette méthode Après la fin du bimétallisme or-argent dans les années 1870, l’or sert d’étalon monétaire exclusif (l’étalon), d’abord au Royaume-Uni , puis dans le monde entier. La guerre de 1914 met fin à ce système, et un étalon de change or (gold exchange standard) surgit en 1944.
La convertibilité des monnaies en or n’est plus officiellement en vigueur. Le dollar est défini suivant un certain poids d’or, et les autres monnaies en dollar. Pourtant, l’or est tenu comme réserve des principales banques centrales. C’est aux Etats-Unis où siège la plus grande réserve mondiale d’or monétaire qui maintient d´ailleurs son implication économique. Pendant les crises, ses transactions sont considérées un baromètre économique important. Le 6 septembre 2011, le cours de l’or atteint un nouveau sommet historique de 1 921,17 USD l’once.