Le Diamant, certificats et identités
Les diamants : qu’est-ce qu’un certificat ?
Un certificat n’est réellement utile que s’il est officialisé par un organisme dont la légitimité professionnelle est indéniable.
Voici quelques exemples :
Le Gemological Institute of America, situé à New York, Los Angeles ou SantaMonica. Le GIA est un centre de formation pour gemmologistes. Sa réputation internationale permet de délivrer des certificats reconnus et valables dans le monde entier.
En Europe, il existe le HRD (Hoge Raad Voor Diamant) à Anvers en Belgique. Mais aussi la Confédération Internationale de la Bijouterie, Joaillerie et Orfèverie (CIBJO). Les normes européennes sont harmonisées grâce à ce dernier organisme. Toujours dans le but de rendre le marché du diamant plus clair et plus sûr.
En France, le Laboratoire de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris (CCIP) a été le premier laboratoire au monde à émettre des certificats sur la pureté des pierres, et le rapport à leur valeur. Ces normes et sa réputation en font un incontournable sur le marché français. Il est clairement avantageux que cette institution soit tenue par un service public. Il faut compter environ 150 euros pour une pierre d’un ou deux carats, et une attente de huit jours. Son adresse est au 2 Place de la Bourse, dans le deuxième arrondissement à Paris.
Attention à garder la valeur esthétique du diamant !
Lorsqu’un diamant est authentifié, il est mis sous scellé de sorte qu’on ne puisse confondre le diamant avec un autre. Vous ne trouverez jamais des diamants sous scellé chez vos bijoutiers. Car si cette procédure augmente la confiance, elle convient plus à la spéculation sur le marché du diamant qu’à une pratique artisanale. Comment réellement apprécier un diamant s’il est sous plastique ?
Les professionnels ont normalement sur eux les titres de certifications des diamants. Il suffit de leur demander pour les pièces très onéreuses comme cette bague diamant ou ce pendentif or et diamant.
Encore quelques points !
Si le certificat connaît une poussée de popularité, c’est que plus que la recherche de la valeur esthétique d’un diamant, la garantie financière est venue s’en mêler. Cette évolution a changé la position du public mais aussi celle de l’industrie de la taille.
L’orfèvre, avant de débuter la taille d’une pierre brute, est obligé de penser à la valeur de la pierre en amont. Pour savoir si la pierre gardera sa valeur après la taille. Ainsi il ne privilégiera pas seulement les critères esthétiques ou l’originalité de la taille, mais surtout la valeur du diamant.
Lorsque vous ferez votre choix. N’oubliez pas de vous renseignez sur la valeur d’un diamant, mais laissez-vous guider surtout par votre goût, votre intuition, et l’envie de faire plaisir.