Les différents types de perles

Les Perses les nommaient les larmes des dieux. Les chinois, y voyaient l’œuvre magique de la rencontre entre l’eau et le clair de lune. Les Grecs imaginaient leur naissance lors de la rencontre entre une goutte d’eau, l’eau de la rivière et une huître flottant au grès des courants. Vous l’aurez reconnue, il s’agit de la perle qu’aujourd’hui on retrouve dans la plupart des catalogues de joaillerie. Faisons un tour d’horizon des différents types de perles.

 

La perle d’eau douce

Bague en perle d’eau douce

D’abord cultivées par les Chinois aux alentours de  1200, la perle se cultive aussi dans les moules de rivières. Comme nucleus (agent irritant responsable de la formation de la nacre), ils inséraient de la boue, mais aussi de l’os et même du bois et du métal dans les coquillages. Aujourd’hui, ce type de perle représente entre 400 et 900 tonnes par an.

Cette variété de perle offre une diversité de formes et de tailles (entre 2 et 13 mm) qui leur assure la longévité. Il y en a en abondance, et d’une qualité très raffinée à des perles sans lustre. La Chine devient le premier producteur de perles Akoya et de perles d’eau douce, suite à l’échec de leur concurrent Japonais.

 

 

Akoya : les perles

Perle Akoya

 

D’abord japonaises, d’où leur nom, les perles Akoya sont plutôt petites en taille (entre 2 et 9 mm). On en trouve une grande proportion de perles jaunes, vertes et crème. Mais un procédé de blanchissement les rendent blanches, argentées, champagne ou tirant sur le rose. Il ne faut pas se laisser abuser : il s’agit d’un traitement blanchissant auquel on ajoute une teinture. Le but étant de rendre la couleur de la gemme plus uniforme.

 

 

 

Les perles des mers du sud

Perle des Mers du Sud

 

Ces perles ont l’avantage d’être nobles. Les perles sont souvent saine, avec un manteau de nacre plutôt épais de sorte que leur lustre et leur couleur sont de très bonne qualité : nul besoin de les colorer ou de les traiter. Dans le temps, elles sont parmi les plus durables des perles. tous ces critères font d’elles les reines des perles ou même mieux, les perles des reines. Serties sur les bijoux, ils en deviennent somptueux.

Au niveau des couleurs, les perles des Mers du Sud vont du blanc à l’argent. De l’or au vert en passant par le crème, le rose, le champagne et même le bleu.

 

 

Les perles australiennes, polynésiennes, indonésiennes et philippiennes

 

Collier avec perle noire de Tahiti

Ce sont des perles que l’on peut classer dans la catégorie des perles foncées. Grises anthracite, parfois d’un noir ténébreux, d’autre fois couleur bronze ou gris argenté, ou même brun pourpre, leurs nuances sont infinies. Les perles les plus célèbres sont les perles de Tahiti, ou les perles des îles Gambier ou encore celles des îles Cook à la Polynésie Française. De technique japonaise, la culture de ses perles donnent des gemmes à la qualité extraordinaire depuis le milieu du XXe siècle.

De plus en plus prisées, ces perles ont su conquérir le cœur de nombreuses femmes à travers les décennies. Leur beauté inspire encore les joailliers qui travaillent à des bijoux uniques.

Aujourd’hui, l’Australie, l’Indonésie et les Philippines sont les grandes productrices de perles des Mers du Sud. Tahiti et la Polynésie  sont les premiers producteurs mondiaux de perles de qualité.

Le diamant : comment reconnaître sa juste valeur ?

Si l’on veut comprendre le diamant à sa juste valeur, il faut avant tout comprendre qu’aucun diamant n’a son jumeau. Chaque diamant est unique. La seule autre valeur à laquelle on accorde cette unicité est l’être humain. Leur destination, leur origine, leur gestation au sein de la Terre font du diamant une pierre unique qui correspond si bien à nos goûts en matière de joyau. Mais au-delà de son pouvoir d’attraction, il existe quatre critères pour évaluer un diamant : les 4C en anglais, pour carat (le poids), colour (couleur), clarity (la pureté) et cut (la taille).

Le poids d’un diamant

Les gemmes et le carat

Le carat (ct) est l’unité de poids pour peser les gemmes. Un carat équivaut à 200 mg, soit 0,20 grammes. Ainsi, il faut 5 carats pour faire un gramme. Plus une pierre est lourde, plus elle acquière de valeur. L’unité de mesure provient de l’hébreu kharouv ou de l’arabe kharoub ce qui signifiait respectivement caroubier ou cornes. Les cornes ou les fèves de caroubier permettaient d’avoir un étalon de masse (une valeur référence).

Les diamants et les points

Bague sertie de 3 diamants, 0,28 carats

 

Pour évaluer un diamant, on parle parfois aussi de points. Un diamant  d’un carat correspond à 100 points que l’on peut diviser au besoin. Par exemple, un diamant de 50 points correspond à un demi carat. Un diamant de 25 points représente un ¼ de carat soit 0,05 grammes.

 

 

 

 

Le poids et la rareté du diamant

Lorsque vous vous renseignez sur un diamant, un bijoutier présente toujours la pierre en gramme ou en carat, et aussi le prix au carat. Il faut savoir que la règle qui s’applique dans le diamant est la suivante ; plus une pierre est grosse, plus elle est rare. Du coût, une pierre qui pèse deux fois plus qu’une autre, voit son prix facilement multiplié par 5. Comme tout produit, les diamants dépendent des lois du marché : l’offre et de la demande. Les prix du carat peuvent fluctuer en fonction du nombre de personne recherchant des diamants et de la production des mines.

La couleur du diamant

Le diamant blanc

Plus un diamant est considéré comme blanc, à savoir sans aucune couleur, plus il est rare. Très peu de diamants relèvent d’un blanc pur, et l’œil humain sans outil est incapable de les reconnaître. Un diamant légèrement coloré n’en reste pas moins beau, mais il est bien moins cher qu’un diamant pur. Il n’y a pas que la valeur du diamant à prendre en compte, mais ses goûts propres.

Le diamant de couleur

Les diamants de couleur sont aussi rares, voire davantage, que les diamants blancs. Plus un diamant de couleur est uni, plus il a de valeur. On recense des diamants de toutes les couleurs du spectre lumineux et aussi des diamants noirs. La grande majorité des diamants colorés tirent vers le jaune, le rouge pur (de la même teinte que le rubis) étant la couleur la plus rare.

Bague sertie de diamants noirs

Les normes de couleur du diamant

Pour simplifier le classement des diamants, voici les 8 catégories du Gemological Institue of America qui permettent de classer un diamant :

1 – Blanc exceptionnel + 5 – Blanc
2 – Blanc exceptionnel 6 – Blanc nuancé
3 – Blanc extra + 7 – Légèrement teinté
4 – Blanc extra 8 – Teinté

La pureté du diamant

Vocabulaire

Le givre est une petite brume qui voile la pierre

Le piqué est une point de couleur enfermé dans la pierre. Il n’affecte pas la brillance.

La plume est un corps gazeux qui fournit un côté opaque à la pierre.

La fêlure est simplement une ligne de faille dans la pierre.

Toutes ces particularités s’appellent des inclusions.

Le diamant et ses inclusions

La carte des inclusions, et la taille de celles-ci, donnent plus ou moins de valeur au diamant, toujours selon le principe de rareté. Certaine inclusion perturbent à peine la beauté du diamant, d’autres le dévalorisent. Par exemple, un piqué en bordure de pierre est moins gênant qu’en son cœur, on parle alors de « piqué intelligent » ou de « piqué discret ».

Les inclusions se forment lors de la cristallisation du diamant, où se retrouvent piégés des liquides ou du gaz. Rares sont les pièces sans aucune inclusion, sauf dans les diamants artificiels. La pureté à la loupe signifie qu’un professionnel, armé d’une loupe grossissante dix fois, n’a pas été capable de détecter la moindre inclusion. Moins le diamant est pur, plus il perd de valeur.

La taille du diamant

C’est au lendemain de la Première Guerre mondiale que Marcel Tolkowsky explique dans un traité les dimensions parfaites pour un diamant. L’idéal, est de choisir la taille tout en gardant le maximum de brillance. La taille à 58 facettes répond à cette attente. Encore aujourd’hui, c’est la forme la plus répandu dans le monde. Une mauvaise taille diminue parfois jusqu’à la moitié de l’éclat de la brillance. On dit alors qu’un diamant à un « brillant laxe », qu’il ne brille pas plus que de la vulgaire verroterie.

Bague or blanc diamant

Bague or blanc diamant